Editorial
Du 05 au 26 octobre 2008, se tiendra à Rome, le synode sur «la Parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Eglise ». Un thème que nous retrouvons déjà dans le document du Concile Vatican II (Dei Verbum). L’objectif de ce synode est de renouveler l’écoute de la Parole de Dieu. Rencontrer pleinement la Parole de Dieu dans le Seigneur Jésus, présent dans les Ecritures et dans l’Eucharistie.
Comme missionnaires, nous sommes constamment en contact avec la Parole de Dieu. Que ce soit dans les célébrations eucharistiques, dans la formation des catéchistes ou responsables des communautés ecclésiales, dans la catéchèse aux catéchumènes ou aux jeunes, ou dans les différentes rencontres avec les divers groupes ecclésiaux, nous annonçons la Parole de Dieu et nous aidons les gens à en saisir le sens et les exigences dans leur vie de chaque jour. Nous pouvons nous demander si nous-mêmes, nous prenons assez de temps pour lire et méditer la Bible. Est-ce que la Parole de Dieu éclaire notre vie et nous interpelle en tant que religieux Oblats? Est-elle au centre de notre vie communautaire et missionnaire ? Notre fondateur affirmait clairement que nous avons été fondés avant tout pour proclamer l’Evangile aux pauvres (Choix de Textes n° 9). Notre devise tirée du discours programmatique de Jésus en Luc 4 :18 l’atteste également : « Il m’a envoyé annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres ». La Parole de Dieu doit donc être au coeur de notre prédication et de notre renouvellement personnel. Le prochain synode voudra mettre un accent particulier sur la lectio divina, la lecture méditée de la Parole de Dieu, correctement adaptée aux différentes circonstances. C’est une méthode qui peut enrichir notre contact avec la Bible, et par conséquent, notre vie et notre ministère. Remettre la lecture et la méditation de la Parole de Dieu au coeur de notre vie et de notre mission, c’est laisser à Jésus la première place dans nos projets missionnaires. Que ce prochain synode aide chacun de nous à mieux se mettre à l’écoute de Dieu qui nous parle et sans cesse nous interpelle à travers son Fils Jésus, la Verbe fait Chair. Tout en vous exprimant mes meilleurs voeux pour la fête de St Eugène de Mazenod, je souhaite à ceux qui partent en vacances cette année de bien se reposer et de se renouveler pour mieux commencer la prochaine année pastorale, en donnant une place centrale à l’écoute et à la méditation de la Parole de Dieu. Je l’espère de tout mon coeur.
Père Cornelius Ngoka, omi
MAISON "YVES PLUMEY" : UNE IMAGE D’INTERNATIONALITE OBLATE
Sommes-nous capables nous aussi,‘‘d’oser franchir les frontières’’ ? Sommes-nous capables, comme Abraham et Sara, de quitter notre pays, notre famille et tous ceux qui nous sont chers pour aller vers l’inconnu ?
Depuis bientôt quatre ans, le scolasticat Yves-Plumey de Yaoundé, dans la Province du Cameroun, est devenu un vrai scolasticat international. En effet, dans sa lettre du 34ème chapitre général, notre supérieur général, le père Wilhelm STECKLING souligne l’internationalité comme recommandation principale issue de cette assemblée. Il affirmait à cet effet : « Un des défis majeurs que ce chapitre présente à chaque oblat, c’est celui que Dieu a présenté à Abraham et à Sara quand il les appela à quitter leur pays pour aller vers l’inconnu. Comme eux, nous sommes appelés nous aussi à mettre de côté les stratégies, langues, politiques, programmes personnels auxquels nous tenons et, comme des pèlerins, à laisser derrière nous les bagages inutiles qui peuvent nous ralentir ». Ces mots forts retracent bien l’idée de notre grande famille religieuse telle que voulue, depuis ses origines, par notre saint fondateur. Et, tout cela n’étant tombé ni dans un sol pierreux, encore moins dans les ronces, a trouvé son sol fertile dans la Région d’Afrique-Madagascar, plus précisément dans la Province du Cameroun, au scolasticat Yves-Plumey de Yaoundé. Ce scolasticat fondé en 1992 pour les membres de la Province du Cameroun, reçoit depuis la rentrée académique 2004-2005, un statut nouveau : celui de la Maison de formation de la sous région d’Afrique francophone. Et, depuis cette première rentrée académique dans le système de l’internationalité, la Maison Yves-Plumeyvoit son effectif aller grandissant. L’effectif le plus grand est celui de l’année académique en cours où ce scolasticat totalisait, à la rentrée, 61 membres dont 54 étudiants en philosophie, 1 frère et 6 prêtres, formateurs et étudiants. Ce qui lui faisait un regroupement de 2 Provinces, 1 Délégation et 2 Missions, provenant de 9 nationalités. Mais à compter de la semaine du 4 au 10 février, la communauté s’est enrichie de 4 nouveaux oblats venus respectivement du Lesotho et du Botswana, et plus tard de la Zambie. Ce qui élève son effectif à 64 religieux oblats répartis désormais en 3 Provinces (Cameroun, Congo-RDC, et Lesotho), 1 Délégation (Zambie) et 2 Missions (Nigeria et Kenya), provenant de 11 nationalités (Congo- RDC, Nigeria, Cameroun, Zambie, Kenya, Tchad, Lesotho, France, Pologne et Congo- Brazza). Mais en réalité nous sommes 65 dans la maison, plus un frère de l’Institut Pontifical des Missions Étrangères (P. I. M. E.), qui vit aussi avec nous.
Frère YUNDULA AZIZ Bertrand, omi
FORMATION CONTINUE « EXPERIMENTER L’INTERNATIONALITE » AIX-EN-PROVENCE 28 janvier- 4 avril 2008
par James KIKU, omi
Interviewé par François CARPENTIER,omi.
Fr. C.Père James, tu reviens d’Aix-en-Provence, le berceau de la Congrégation. Qu’es-tu allé faire là-bas ?
James: J’ai été envoyé par le Père Provincial pour participer à une session dont le thème était : « Expérimenter l’internationalité ». J’ai hélas manqué la première semaine car l’invitation nous est arrivée avec un peu de retard.
Fr. C. Qui animait cette session ?
James: Comme animateurs permanents, il y avait bien sûr le Directeur du Centre International de Mazenod, le Frère Dominique DESSOLIN, mais aussi le Père Franck SANTUCCI qui est un spécialiste du Fondateur, et le Frère Noël GARCIA, oblat et médecin des Philippines. Et puis il y a eu plusieurs intervenants : Sr Marlene (une Franciscaine Missionnaire de Marie d’Australie), le Père Wojciek, un oblat qui enseigne la missiologie en Pologne, le Père Oswald FIRTH, notre assistant Général et le Père Francis NALLAPAN, Supérieur de la Délégation de l’INDE. Le Père Général lui-même est venu. On a fait avec lui la mise en commun de la synthèse, et chacun a pu le rencontrer.
Fr. C. Et combien étiez-vous en formation ?
James: Nous étions 14 venus de 10 provinces, missions ou délégations oblates : France, USA, Haïti, Uruguay, Philippines, Jaffna (Sri Lanka), Cameroun, Namibie, Zambie, Botswana. Deux diacres du scolasticat international de Rome, un indien et un pakistanais, ont passé aussi les dix derniers jours avec nous.
Fr. C.Comment fut organisée la session ?
James: En 9 étapes sur 10 semaines, plus la semaine finale de synthèse et d’évaluation. Je résume ces 9 étapes :
1ère étape : Présentation de chacun en tant que personne et partage de son vécu. J’ai manqué cette étape-là. Mais heureusement j’étais là pour la seconde.
2ème étape : présentation comme oblat de chacun dans sa Province et dans sa mission.
3ème étape : L’aspect multiculturel de notre vie :chacun reconnaît son appartenance à une culture. Comme missionnaire, il s’ouvre à une autre culture, sans préjugés.
4ème : Regard historique sur notre congrégation : comment la mission a évolué ? Comment les Oblats ont osé franchir les frontières et aller à larencontre de cultures qui leur étaient inconnues dans des situations parfois très difficiles.
La 5ème étape fut un voyage à Taizé. Taizé se trouve au nord de Lyon, en Bourgogne. Il y a dans ce petit village une Communauté œcuménique, inconnue de beaucoup en Afrique. Elle a été fondée par le Frère Roger après la guerre de 39-45. Son idée était de faire vivre et prier ensemble des religieux de religions différentes ; la communauté attire des jeunes du monde entier. Puis nous sommes allés au monastère de Cîteaux (fondé par St-Bernard) vivre les deux étapes suivantes :
la 6ème : 8 jours de retraite prêchée par le Père Franck SANTUCCI et la
7ème : prolongation de cette retraite avec deux jours de conférences données par l’Abbé de Cîteaux. Puis retour à Aix pour vivre ensemble la Semaine Ste et Pâques (8ème étape).
Et enfin 9ème étape : la mission ; avec une insistance : ce n’est pas l’Eglise qui « a » une mission. C’est la Mission du Christ qui a à son service l’Eglise.
Fr. C.Ce dût être certainement passionnant ! N’est-ce pas la première fois que la Congrégation organise une telle session. ?
James: Effectivement ! Le but est de promouvoir la mission par l’internationalité. Au Nord les vocations diminuent. Par contre au sud elles augmentent ; en Europe des paroisses se ferment, ailleurs des paroisses s’ouvrent ; de nouvelles missions se présentent qui sont urgentes ; il en est par contre d’autres que l’on peut laisser. Le Père Général disait : « En étant au service des plus délaissés, nous leur apportons l’immense espérance du Christ grâce à une communauté qui ose franchir les frontières ».
Fr. C.Toi personnellement James, où as-tu touché l’internationalité de la façon la plus vive au cours de cette session ?
James: D’abord a Aix : j’ai ressenti fortement cette valeur de l’internationalité comme rejaillissant de l’Amour des autres, de l’ouverture à l’autre, de l’écoute attentive de l’autre concernant sa culture. Puis à Taizé, ce qui m’a frappé c’est de voir la multitude des jeunes venus de partout, d’Europe, des USA, habitant dans des tentes, dans le froid, et se retrouvant pour prier à l’église. La simplicité de la prière m’a beaucoup touché aussi : les refrains des chants qui vous atteignent en profondeur ainsi que cette façon de répéter calmement des petites phrases de l’Evangile après l’avoir écouté en différentes langues. Et tous, assis directement à terre ! C’est impressionnant ! A Cîteaux, les moines sont aussi de plusieurs nationalités. J’ai été frappé de voir l’écart d’âge entre les plus jeunes et les plus anciens : ce qu’un jeune moine appelle l’« intergénérationalité », terme refusé d’ailleurs par un moine très âgé parce qu’absent du dictionnaire !
Fr. C.Normal ! En fait nous vivons dans un monde fortement marqué par l’internationalité et le décalage des générations puisque nous y vivons de plus en plus vieux. Tu as donc été content de participer à cette session ? Quel en sera le bénéfice pour notre Province ?
James: Oui, j’ai été très content d’ « expérimenter l’internationalité ». C’était l’objectif de la rencontre. Je constate que dans notre Province nous vivons déjà l’internationalité du point de vue géographique et culturel. En tant qu’oblat je me sens déjà international : je suis du Nigeria, je travaille au Cameroun. Mais il faut aller plus loin. J’ai eu l’occasion de parler avec le Père Général. Il me disait : « Votre province peut faire naître des communautés-pilotes ! » Oui, par exemple une communauté plus spécialisée pour les enfants de la rue, une autre comme notre ancienne COMIPAR, une autre plus consacrée aux laïcs associés. En tout cas il est important de parler aux jeunes lors de leur formation : ils appartiennent au « monde-Oblat-sans-frontière ». Pourquoi continuer à dire : « ma » province ? « ma » délégation ? Il faut ouvrir les jeunes en formation sur l’ensemble du monde Oblat. Cette session m’a aidé à cultiver en moi cet esprit là.
Fr. C.Merci Père James.
interview réalisé par P. François CARPENTIER, omi
OBLATION PERPETUELLE DU FRERE
ALEXIUS IGBOZURIKE CHIDURHUA
« J’étais aux Voeux Perpétuels d’Alexius et de Paulin de la Province d’Haïti le 17 février dernier à Lyon, Jour de fête pour les Oblats : la cérémonie fut très consistante : les participants et les prêtres étaient nombreux et cela montrait que, vu le contexte en France, une telle démarche était significative. Avant la messe le supérieur du scolasticat les a présentés. Pour Alexius, il disait : « Alexius n’est pas cartésien mais il est ouvert et capable de s’adapter aux techniques modernes. Il est aussi un homme de relation car lorsqu’on a annoncé dans la paroisse que Paulin et Alexius allaient faire leurs voeux perpétuels, les paroissiens se sont écriés : « Alexius, nous le connaissons, quant à Paulin qui est-il ? » Le Père Bernard DULLIER a fait une homélie de grande conviction où jaillissait sa foi profonde. »
P. James KIKU, omi
LES EVENEMENTS IMPORTANTS
D J A M B O U T O U :
UNE JOLIE FLEUR dans le jardin
du Père Camille L O S S O N . . .
La paroisse de Djamboutou, à 8 kms de Garoua, a célébré solennellement son Jubilé d’Argent, 25 années de vie sous le Patronage de St Charles Lwanga et ses compagnons. A l’origine : les Oblats, en la personne du Père Ripoche, puis du Père Camille LOSSON considéré comme le fondateur de la nouvelle Communauté Chrétienne où il est arrivé en 1970. Voilà pourquoi, la paroisse a souhaité que les Oblats soient présents au Jubilé ; Notre Provincial, Père Cornélius NGOKA étant en déplacement, c’est le secrétaire qui a représenté les Oblats. Pendant les diverses cérémonies, le père Camille a souvent été nommé, apprécié pour son fidèle dévouement, et applaudi avec raison. Dès 1970, il venait fréquemment de la Procure des Missions où il assurait l’Accueil, pour organiser une présence active à la Chapelle de Djamboutou. Voici le témoignage de son fidèle compagnon de travail, Thomas Guénéyora : « Chaque soir, le Père faisait le Cours biblique et la Prière…Il nous montrait aussi beaucoup de techniques, comme faire le béton, fabriquer le grillage de clôture et d’enclos…Il aimait les chrétiens de Djamboutou, qu’ils soient Catholiques ou Protestants. En cas de maladie ou de décès, il allait conduire les gens à l’hôpital (ou au cimetière).Chaque dimanche après la Messe, il faisait la réunion avec les Responsables. Le Père était sans cesse à la recherche de nouveaux moyens pour aider les gens à se former dans tous les domaines à leur portée : creusage de puits, électricité, plomberie, dactylographie. A l’achat d’un nouveau terrain, son premier souci : planter des arbres, même fruitiers ; et il encourageait les gens à faire de même. » Plus tard, l’abbé Bertin Madjitoloum dira : « Le P. Camille était un grand bâtisseur et le technicien à tout faire. En le voyant travailler, on pensait que les prêtres apprenaient tous les métiers à l’école. » Enfin, alors que le Père Camille est envoyé au Noviciat, le Frère Ernest Mbemba écrit à son tour : « Le Père LOSSON a fêté ses 90 ans le 11-02-2005, mais il ne reste pas à se tourner les pouces. Il prend part aux activités de la maison ; il programme les travaux du jardin, anime des récollections, donne aux Novices le Cours des Psaumes et l’histoire de la Vie Religieuse. Il participe toujours aux Prières et Célébrations Liturgiques ». C’est en 1983 que DJAMBOUTOU est reconnu officiellement comme Paroisse, avec le Père LOSSON comme premier Curé jusqu’en 1987. Trois Soeurs du Sacré-Coeur : Anne-Marie Neige, Marie-Caudard et Elisabeth Ouné, arrivent pour s’occuper de la Catéchèse des enfants, des Cop’ Monde, des Femmes pour la couture, l’alphabétisation, l’Animation rurale. Jusqu’aujourd’hui, 20 Soeurs du Sacré-Coeur se sont relayées au service de la Paroisse. En 1983, deux prêtres diocésains Fidei Donum de Milan (Italie) le Père Aldo qui sera Curé, et le Père Enzio, vicaire. Alors la Paroisse va grandir et s’organiser, grâce à tous les membres de la Communauté. Le 28-11-1999, une nouvelle et grande église est consacrée. Et en 2005, est créée la quasi-paroisse de Gashiga que le Père Camille avait lui-même implantée. Les priorités pastorales de la Paroisse St Charles Lwanga de Djamboutou :
1- Les 7 C.E.V.
2- La famille ( Les Foyers Chrétiens)
3- La Pastorale des Jeunes
4- Les Mouvements d’Action Catholique
5- La Formation chrétienne : la Catéchèse
6- La Caritas 7 - Les Vocations.
La Paroisse a donné 5 prêtres au Diocèse. Et 9 séminaristes sont en formation : 3 à Guider – 1 en Propédeutique (N’Gaoundéré) et 5 au grand Séminaire de Maroua.
Le 9 mai 2006, la Paroisse apprend avec émotion le décès du Père Camille LOSSON, à 92 ans, à l’hôpital protestant de N’Gaoundéré. Le 31 décembre, en la Fête de la Sainte Famille, le Père Claudio, Curé actuel de Djamboutou, déclare dans son Homélie : « En cette année 2006, le P. Camille LOSSON nous a quittés pour le Royaume de Dieu. Que sa vie missionnaire renouvelle notre élan missionnaire en vue du 25ème anniversaire, en 2008, de l’érection de notre Paroisse. » Une grande salle de réunion est dédiée au père Camille: « Salle Camille LOSSON »… en reconnaissance ! Bravo. Et voilà donc arrivée la Fête du Jubilé, les 2 et 3 mars 2008. Evènement bien préparé dans la Prière et par diverses activités pendant 3 semaines, dont une « Semaine Forte » (une Conférence par jour), des témoignages d’Anciens de la paroisse, un Théâtre des Jeunes, un Pèlerinage, et Chemin de Croix. Samedi 1er Mars : Inauguration et Bénédiction de la nouvelle Ecole Catholique maternelle et primaire, à Doumrare (à 2 kms de l’église). Discours, danses et chants des enfants, coupure du ruban, visite guidée de l’établissement, etc… Les enfants sont comblés, et toute la communauté aussi ! Dimanche 2 : C’est la foule des grands jours ! pour la célébration des 25 ans de DJAMBOUTOU, présidée par Monseigneur Antoine NTALOU. On vient de loin, des autres paroisses, rendre grâce à Dieu et se réjouir ensemble. A la Prière Universelle, la Communauté prie avec ferveur : « Merci, Seigneur, pour le don de tes serviteurs : les prêtres, les Soeurs, les Responsables qui ont travaillé depuis la fondation de notre paroisse, et les bienfaiteurs qui nous ont aidés et nous aident encore. Nous pensons beaucoup au Père Camille LOSSON, le fondateur, que Tu as rappelé près de Toi. Laisse- Toi toucher, Seigneur, quand il prie pour nous maintenant. » A la sortie de la Messe, bénédiction d’une croix en souvenir de ce 25ème anniversaire, érigée à l’endroit même où le P. Losson, en 1983, posait la première pierre de la 1ère chapelle. Geste hautement significatif de notre unité et de notre collaboration dans l’Eglise de Jésus-Christ. Que la Paroisse St Charles Lwanga de Djamboutou continue le rayonnement de Foi et d’Espérance qu’elle a si bien commencé de répandre. Et bonne route vers le Jubilé d’Or ! On est ensemble !
P. Jean Lamy, o.m.i.
LANCEMENT DU CHANTIER
DE MENUISERIE DE MAROUA
Le Frère Jean-Claude FEKOUE a commencé le chantier de construction d’une nouvelle menuiserie pour notre Province à Maroua. Elle comprendra deux bâtiments : un de 290 m2 pour le stockage du bois, les machines et un endroit séparé des machines où les jeunes candidats menuisiers pourront travailler ; et un de 256 m2 pour les travaux de finissage, de vernissage, l’exposition des meubles finis, un magasin, un bureau et les sanitaires. A cause de la nature sablonneuse du terrain et de la proximité du Mayo Tsanaga qui peut, tous les 5 ou 6 ans, déborder de son lit, il a été nécessaire de poser les fondations des bâtiments sur pilotis et de surélever les bâtiments.
P. François CARPENTIER, omi
OUVERTURE DE LA STATION
DE CARBURANT A FIGNOLE
La station d’essence de fignolé a démarré son activité de mise en route depuis le 14 février 2008. Le nombre de litres de carburants versés est le suivant :
Gasoil : 5000 litres
Pétrole : 5000 litres soit 10000 litres
Ces carburants sont beaucoup plus achetés par les religieux (ses) que par les laïcs. En ce qui concerne les clients de cette station, il y a :
· la Communauté Oblate de Fignolé qui consomme 270 litres de gasoil et 160 litres de pétrole.
· le moulin de la Communauté qui consomme 274 litres de gasoil.
· la Communauté des soeurs de N’dingtiré qui consomme 4202 litres de gasoil et 282 litres de pétrole.
· communauté des soeurs de Fignolé qui consomme 120 litres de pétrole.
· et les autres clients de la zone utilisent 57 litres de gasoil et 35 litres de pétrole.
Il est vrai qu’il n’y a pas une affluence au niveau de la clientèle. Ça marche à peine. Vous le savez bien : le début de toute chose est souvent difficile. Mais il y a lieu d’espérer car je continue de faire la publicité dans toute la zone. Je pense qu’il y’ a lieu de réfléchir pour l’installation d’une pompe à essence car on gagnerait beaucoup en ayant une station d’essence.
Frère Augustin EKANGA, omi
NOUVELLES DES UNS ET DES AUTRES
Le grand retour du Frère Emile Louis.
Il y a quelques mois que le Frère Emile Louis après un long moment de soin et de repos en
France est revenu tout en forme dans la province du Cameroun pour continuer sa mission dans la formation des jeunes Oblats. Il a été chaleureusement accueilli par les Oblats de Garoua avec qui il a partagé un repas fraternel au plateau.
Frère Emile, bon retour dans la province et joyeux travail parmi les jeunes.
P. Christophe REMJEMO, omi
EXPERIENCE MISSIONNAIRE D’UN
JEUNE OBLAT EN GUYANE FRANCAISE
Arrivé en Guyane le 18 septembre 2006, pour deux ans de stage pastorale, je fus accueilli et intégré dans la communauté oblate de la Guyane, comptant aujourd’hui 10 membres, riche de sa diversité : Haïtiens, Français, Brésilien, Laotiens et Camerounais.
Sans tarder, il m’a été demandé d’œuvrer dans la Paroisse St Michel de Matoury aux côtés de deux autres confrères dont le père Régional Gabriel est Curé et le père JOKA vicaire. Je salue au passage leur soutien fraternel. Concrètement, j’avais pour mission d’accompagner le groupe de jeunes naissant, les enfants choeur, les catéchumènes, et de travailler avec les catéchistes. En outre, je devais aussi parcourir certaines communautés de la Paroisse pour le partage dominical de la Parole en l’absence du Prêtre. La permanence du bureau Paroissial. La visite des familles, le service diocésain des jeunes et celui des vocations faisait aussi partie de mes engagements missionnaires. C’est donc l’articulation de tous ces services, faite de rencontres diverses qui m’ont permis de découvrir la Guyane, son Eglise, d’avoir une idée de la mission oblate dans l’Eglise et d’éprouver aussi mes aspirations missionnaires.
De prime abord, ce qui m’a impressionné en arrivant ici, c’est l’immense diversité de la population, brassage culturel et métissage de toute sorte, mais qui vivent en harmonie. La Guyane n’est-elle pas l’image d’une mondialisation réussie ? Disais-je. Autre fait impressionnant pour moi, c’est l’impact de la chrétienté dans la société. Je découvre aussi une Eglise à l’image de la société, où se côtoient : Créoles, Européens, Africains, Asiatiques, Latino- américains, etc. cheminant ensemble dans la foi, l’espérance et la charité, une matérialisation de cette parole de st Paul : « il n’y a ni juif grec, il n’ y a ni esclave ni homme libre, il n’y a ni homme ni femme, car tous vous ne faites qu’un dans le Christ Jésus » Ga3, 28 Parmi les axes prioritaires, de ma pastorale, c’était la jeunesse. Ce faisant, nous nous sommes attelés à redonner le goût de l’Eglise aux Jeunes, parce que beaucoup ne trouvaient pas leur place dans l’Eglise et trouvaient les célébrations ennuyeuses, etc.
La 1ère année, était donc axée sur le rassemblement des jeunes au sein de la Paroisse. Grâce à une pastorale de proximité, les jeunes sentaient le besoin de se retrouver en L’Eglise. Avec eux on ‘a commencé à se retrouver deux fois par mois et parfois une fois par semaine, pour discuter des sujets d’actualité, partager la Parole de Dieu, préparer les messes ou les soirées de prière. Petit à petit, on a vu des jeunes refleurir l’église par leur enthousiasme et leurs implications dans la vie ecclésiale, ce qui faisait la joie des aînés, car comme le dit un proverbe africain : « la survie d’une forêt dépend des jeunes arbres ». Pour les aider à se fraterniser, nous avons décidé de fêter une fois le mois les anniversaires des membres et d’aller à la rencontre des jeunes d’autres Paroisses .Une initiative fortement saluée par les jeunes. Le groupe se consolidant, on a senti le besoin de se donner une identité, d’où le nom du groupe « Etincelle d’amour ». Cette année, on a mis en place une équipe d’animation de la jeunesse, question de les responsabiliser davantage, et ça marche ! Il y a eu des hauts et des bas, mais dans l’ensemble la semence est tombée une bonne terre. En outre, dans mes rencontres avec les gens, j’ai été très frappé par leur foi. C’est magnifique d’être témoin de l’action de Dieu au sein de son peuple. Ça fait plaisir d’entendre un enfant dire : « je suis très heureux, quand je suis dans l’avion, car je me sensplus proche de Dieu ». C’est magnifique de voir un autre, à la fin d’un « KT découvert » me remettre un dessin sur lequel, il écrit : « la catéchèse c’est bon ! ». Un dimanche après la messe, un jeune garçon accourt vers moi et me remet, un dessin qu’il a fait pour Dieu, je lui réponds en souriant : « je vais le lui transmettre. » Toujours après la messe, une fille de 8 ans me demande : « mon frère, c’est quoi avoir foi en Dieu ? » Devant tous ces témoignages de foi émanant des tout petits, j’ai envie de dire comme notre Seigneur : « je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout- petits. » Mt. 11, 25 Mes visites dans les familles m’ont permis de comprendre que le missionnaire doit être celui là qui est proche des personnes, qui rejoint les gens dans leurs préoccupations comme ce fut le cas pour Jésus avec les disciples d’Emmaüs. (Lc. 24, 13-35) Des simples visites ont permis à des familles de sortir de leur peur, de renouer avec l’Eglise. Un jeudi aprèsmidi, j’accueille un jeune couple ami me disant : Martin, nous sommes venus t’annoncer une bonne nouvelle, grâce à tes conseils et la prière, nous avons eu le courage de faire la vérité sur notre vie et nous avons décidé d’entreprendre les démarches pour nous marier à l’Eglise. J’ai dit : merci Seigneur d’avoir visité cette famille. Octobre dernier, ils se sont mariés et aujourd’hui c’est une famille heureuse. Le Seigneur compte sur nous pour continuer à être proche des pauvres aux multiples visages.
J’ai été aussi très touché par l’engagement des fidèles au service de l’Eglise, dans diversesactivités (catéchèse, conseil paroissial, etc.) et leur soutien sans faille aux prêtres et tous les consacrés. Mes expériences n’étaient pas que roses, il y a eu aussi des épines. La prolifération des sectes, surtout des Témoins de Jéhovah, était une chose que j’ai eu du mal à digérer, eu égard aux déchirures que cela occasionne dans les familles des victimes. Autre chose que j’ai porté comme souffrance, c’est de voir autant de familles brisées et d’accueillir souvent des femmes en pleurs à cause des problèmes familiaux. Enfin, l’une de mes difficultés, c’était de voir que pour certains, la Paroisse était perçue comme lieu où on vient simplement quand on a besoin des sacrements, pour des obsèques, pour des bénédictions, sans une fidélité à la prière communautaire, à la communion fraternelle, bref à la vie de l’Eglise. Toutes ces expériences pastorales ont conforté mon choix et vont m’aider à prendre davantage au sérieux ma formation, afin que je puisse être en mesure de servir le peuple de Dieu avec évouement.
Fr. KEDAH Martin, omi.
DOUBLE CAREME POUR NOS OBLATS DE NDJAMENA
Alors que les chrétiens du monde entier et d'une manière particulière ceux de N'Djamena s'apprêtent à entrer de plein coeur dans ce moment fort du temps de carême que l'Eglise nous propose, pour vivre l'expérience d'une intimité profonde avec Dieu, qui nous met sur le chemin de Pâques afin d'y trouver "la joie d'un coeur purifié" dans la communion au Christ mort et ressuscité, les rebelles veulent communier avec les chrétiens de la capitale tchadienne et font irruption quelques jours avant le mercredi des cendres. Se sont-ils trompés? Non, ils veulent inviter N'Djamena à une vie de désert (lieu propice pour écouter et entrer en communication avec Dieu) avant le carême, mais leur voie empruntée n'est pas la bonne car leur objectif, c'est de marcher vers le palais présidentiel; itinéraire qui se distingue clairement des buts que se fixent les chrétiens dans l'entrée de ce temps fort.
De prime abord, dès le 1er février 2008, on pouvait déjà constater que la vie de la capitale tchadienne tournait au ralenti car les rumeurs courent. La majorité des boutiques ont fermé, les étalages ont presque disparu, pas d'affluence comme à l'ordinaire dans les circulations. Ah! "Tout est signe et tout fait signe" alors pour notre communauté, il faut un peu se ravitailler. Le 02 février, vers 8 heures du matin, on passe des rumeurs à la réalité des faits. Nous profitions aussi de notre position stratégique pour vivre au rythme de la "musique tchadienne"; c'est sur cet axe (le rond point à double voie, et le rond point du 10 octobre) que les rebelles entrent avec des tirs à armes lourdes. Du haut de l'étage on pouvait apercevoir la débandade et certains qui criaient en courant: "la musique tchadienne" pensant vivre les mêmes scènes que d'habitude (13 février 2007) mais cette fois, c'est sérieux. C'est ainsi que moi, vivant pour la première fois un tel événement, j'attrape immédiatement un coup de paludisme ; perd du coup l'appétit et change de temps en temps de chambre, ayant à l'idée que ces bruits seront moins ailleurs puisque les coups de canons étaient assourdissants. Environ six heures de tirs à armes lourdes ont plongé les N'djamenois dans une grande torpeur.
Durant la bataille du premier jour, l'avancée de la colonne des rebelles était très rapide si bien que dans l'après midi, l'on croyait déjà être délivré du joug de l'administration de M. Déby Itno donnant ainsi l'opportunité qui est offerte à certains citoyens de monter dans les pick-up des rebelles pour savourer tous ensemble la cuisante défaite infligée au régime en place. Acte de trahison après un long soutien accordé au président plusieurs mois avant l'attaque de ces insurgés. Geste qui irritera ce dernier et se verra trahi par le peuple, d'où l'organisation d'une riposte musclée de l'armée régulière dès le lendemain sous la direction du chef de l'armée à savoir le président de la république lui-même. Il est clair de constater que c'est un véritable léviathan qui répond bien à la dernière question de Thomas Hobbes à savoir: "Comment faire pour se maintenir au pouvoir?" Ici la solution est claire: ce qui compte, c'est moi! Et le peuple alors? Il m'a trahi. Donc il peut être sacrifié au profit de mes propres intérêts menacés ce qui répond aussi bien à l'idée de Jean Paul Sartre: "Tous les moyens sont bons pourvu qu'ils soient efficaces". Donc sa conclusion est simple: "On va se battre". C'est ainsi que le 03 février, dès six heures du matin, la riposte est engagée par l'armée régulière contre la colonne des rebelles, bataille très rude car déterminante qui se terminera vers 18 h 30 min avec des moments de pause bien sûr. Certains parleront de la "pause thé". Comme c'est un dimanche, que feront nos valeureux oblats (Père Edouard et Père Achille) engagés dans les différents vicariats? Animés par l'esprit du fondateur exprimé dans la préface qui stipule que: «[les oblats] prêts à sacrifier (…) leur personne et leur vie pour l'amour de Jésus Christ, le service de l'Eglise et la sanctification du prochain; ensuite, pleins de confiance en Dieu, (…)» (cf. CR P.17) prendront tout leur courage pour aller célébrer l'eucharistie aux chrétiens qui étaient venus offrir à Dieu les difficultés que vivait le pays en ces moments là et puiser des forces neuves pour prendre positivement la situation que traversait le pays. Pour ce qui est du reste de la communauté, nous célébrions l'eucharistie à la maison bien que perturbés quelque fois par les tirs de canons. Une des balles que nous avons reçue dans notre communauté. Nous la présentons pour ceux qui n'ont pas encore eu la chance de voir de près. Le lundi après les évènements, les rebelles repoussés, c'est la panique généralisée car dit-on que ces derniers dans leur fuite ont informé la population qu'ils reviendront dans les jours qui viennent pour se venger et que la bataille sera plus rude que ce que nous venions de vivre. Si tel sera le cas, prendre le large sera la solution la plus idéale pour beaucoup et ce sera aussi le cas du Frère Mirabeau et de moi. Donc ils conseillaient la population de sortir de la ville pour laisser le champ libre. Ce qu'il y a d'urgent à faire, c'est d'aller voir le CEDIAM où travaille deux de nos frères (Mirabeau et Maurice); ramener les ARV en souffrance pour les conserver en communauté à cause de la coupure de l'électricité et constater en même temps la souffrance de ses murs "blessés" en plusieurs endroits par les balles. Aujourd'hui encore quand je vois ces murs, je me demande si ces militaires n'avaient pas de compte à régler avec ce centre, vu les dégâts causés. Puis, il fallait visiter les familles de nos frères oblats présents à N'Djamena, des scolastiques Aurélien et Nicolas et enfin du novice Christian pour leur donner des nouvelles. Les nouvelles étaient bonnes. Sur le chemin de retour, nous décidions de rendre visite à quelques familles que nous connaissions. A notre entrée, grande surprise (silence total, l'air de vivre un profond deuil). Vous êtes encore là? Oui! Nous croyons que vous êtes rentrés chez vous. Non, nous sommes là. Pourquoi êtes vous restés? Nous nous rendions alors compte de notre présence aussi discrète qu'efficace, car c'est par ces gestes que les gens arrivent à comprendre le vrai sens de notre mission auprès d'eux. Pas seulement les amis avec qui nous partageons des moments de joie (avec la sauce longue) mais aussi très solidaires à partager nos peines. Cependant, les dégâts des évènements étaient visibles: les corps qui jonchaient la chaussée (certains en état de putréfaction), la population désorientée marchant en tout sens avec des bagages sur la tête où traînant des valises dans un chariot, c'est la panique totale; les voitures brûlées, les maisons, les écoles et les bureaux pillés, mais aussi la joie des pillards en plein chantier comme des fourmis. Tout défile: les sacs de ciment, les contreplaqués à moitié, les roues de voitures, les chaises de bureau, les ordinateurs, les fenêtres et les portes des bureaux démontées, etc. Et la ville garde encore son visage triste des évènements.
HINGBO Edmond, omi
NOUVELLES DE LA PAROISSE DE N’DINGTIRE
Du 24 au 27 janvier 2008, se sont déroulées à N’Dingtiré les cérémonies paroissiales commémoratives du 3ème anniversaire des funérailles du Père Jacques THIERRY, OMI fondateur de la mission. Les cérémonies ont mobilisé l’ensemble des fidèles de la Paroisse. Nous avons eu une grande joie d’accueillir les invités des paroisses voisines du Nigeria. Le P. SEMELINO curé de Jada accompagné par quelques chrétiens. L’objectif était de célébrer les actions réalisées par le P. Jacques, de regrettée mémoire. Les deux journées ont été consacrées à une formation Justice et Paix pour les hommes et la promotion humaine pour les femmes de la paroisse. Dimanche 27 Janvier, la messe a été présidée par le P. Michaël UWAEZUOKE, OMI vicaire à TOUROUA. Le sermon prononcé par Mr l’abbé SEMELINO. L’homélie de circonstance par le curé de jada qui l’a centrée sur le signe de croix, signe du salut, en disant que chaque fois quand nous faisons le signe de croix pour proclamons fortement notre foi. A la veillée, le Père SEMELINO a rencontré la communauté paroissiale de N’Dingtiré. Pendant cette rencontre, il a touché le problème de vocation sacerdotale et religieuse. Il a souligné aussi la nécessité de l’engagement chrétien. Le père s’étonnait que la mission fondée en 1970 n’ait pas encore de vocations. Quand il présentait l’engagement chrétien des fidèles de sa paroisse de Jada ce sont les chrétiens de N’Dingtiré qui se sont étonnés à leur tour. Les échanges parfois portent de bons fruits. Pour finir, je constate que pendant la fête des récoltes de cette année, les fidèles de la paroisse de N’Dingtiré étaient plus généreux que des années précédentes.
Que la Bonne Nouvelle s’enracine davantage sur la rive gauche du Faro !
P. LUDWIK, omi
REFLEXION SUR … LES LAICS ASSOCIES …
« Le charisme de st Eugène de Mazenod, don de l’Esprit à l’Eglise, rayonne dans le monde. Des laïcs se reconnaissent appelés à y participer selon leur état de vie… ils participent au charisme dans un esprit de communion et de réciprocité entre eux et les Oblats » (Règles 37 a) Dernièrement, le P. Provincial Cornélius disait souhaiter « mettre sur pied l’AMMI (Association Missionnaire de Marie Immaculée) dans notre province. Association qui regroupe les laïcs qui veulent vivre et participer à notre charisme. Il faut leur fournir l’occasion et les moyens pour partager avec nous la mission et la spiritualité oblates. Il faut les contacter et les inviter chez nous. » C’est ce qui a été fait dans plusieurs districts ou communautés à l’occasion du 21 mai. A Garoua par exemple, huit hommes et femmes avaient reçu une invitation pour une rencontre avec les Oblats, et se sont rassemblés à la procure, avec plusieurs Pères et Frères. Au programme :
*D’adord un entretien animé par le P. Gaby Crugnola, pour mettre les laïcs présents au courants de ce que les oblats, et déjà notre fondateur, ont entrepris de réaliser pour répondre au désir profond de beaucoup de chrétiens engagés. « nous vous avons invité comme des amis. Certains sont des amis de longue date qui avez accompagné les Oblats et travaillé avec eux. Tous, vous avez un lien de communion avec nous. Nous vous en remercions… »
* Puis le Fr. Jean-Marie Diakanou, supérieur, a présenté la communauté ; et chacun s’est présenté à son tour.
* L’Eucharistie, présidée par le P. Théophile Doulanéni, a suivi pour rendre grâce à Dieu et lui manifester notre joie partégée.
* Et pour clôturer, un repas commun a mis fin à cette rencontre très conviviale. Les laïcs sont repartis satisfaits et demandent à être éclairés et formés à la spiritualité oblate. Il s’agit donc de prévoir des rencontres régulières pour cette formation tant désirée. Prévoir un responsable chargé d’assurer le suivi, et le rythme des rencontres… Et en paroisse, parler des laïcs associés à la communauté chrétienne, en encourageant celles et ceux qui veulent en faire partie directement. Enfin, il est indispensable de privilégier les contacts personnels avec nos frères et soeurs laïcs. Cela dit, partageons humblement nos initiatives, pou un meilleur service à apporter à cette association naissante. On est ensemble… avec St Eugène de Mazenod et toute la congrégation.
P. Jean LAMY, omi
Un rappel de notre cher fondateur St Eugène de Mazenod sur la Croix :
La croix est au Coeur de notre mission. Comme Oblat, nous sommes appelés à prêcher « Jésus-christ crucifié… non pas avec le prestige de la parole, mais par une démonstration de l’esprit » , c’est-à-dire en montrant que nous avons médité dans notre cœur les paroles que nous annonçons et que nous avons commencé par pratiquer avant de nous mettre à enseigner.
Les décès :
Le Père James KIKU a appris avec beaucoup de peines la mort de sa maman. Tous les membres de la Province lui disent condoléances et que le Seigneur te soutienne.
“ENTRE-NOUS”
Journal d’information des Missionnaires Oblats de la Province du Cameroun
Editeurs: P. Marcel PIERRE P. François CARPENTIER, P. Christophe REMJEMO
: B.P 75, Garoua, Cameroun
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Cell: 7464469013